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POUPEES   D'HIER   et  D'AUJOURD'HUI
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11 avril 2024

EXPOSITION AU MUSÉE D'ALLARD

 

Sylvie G. , que nous remercions, nous signale deux articles de presse concernant cette exposition :

  

 

Voici le 1er :

 

 

Le musée d’Allard veut montrer que la poupée n’est pas qu’un jouet


 

Source : LE PROGRES

Yves Gauthier - 06 avr. 2024 à 19:00 | mis à jour le 06 avr. 2024

L’exposition temporaire « Poupée n’est pas jouer » va débuter le samedi 13 avril au musée d’Allard. L’occasion de plonger dans un monde pas si lisse qu’il n’y paraît, avec la présentation de tout ce qui peut se faire autour de cet objet pas forcément réservé aux enfants.

 

Un exemple d’une présentation de poupées GéGé dans les salons auxquels l’entreprise participait. Photo Yves Gauthier

L’exposition « Poupée n’est pas jouer » est née d’un constat : il se cache plus de choses qu’on croie derrière cet objet d’amusement au départ destiné aux enfants. Et depuis plusieurs mois, l’équipe du musée d’Allard a travaillé sur ce thème pour monter une exposition qui sera au minimum étonnante pour ses visiteurs. Mais qui pourrait également apparaître comme détonante aux yeux de certains.(…)

 

Autres photos de la préparation sur le site FACEBOOK Musée d’ALLARD :

https://www.facebook.com/museeallard/?locale=fr_FR
 


et voici le 2ème :

 

 

La poupée, quelles histoires !

Publié le 11/04/2024 sur LE PAYS (source internet)

 

 

Une impressionnante collection de poupées Gégé, de figurines d’artistes contemporains et de petites poupées de guerre (Nenette et Rintintin en bas à droite) sont notamment à découvrir. © photos Jean-François Vernet


 

Exposition Le Musée d’Allard dévoile sa nouvelle exposition, Poupée n’est pas jouer , consacrée à l’univers de ces figurines et à leurs divers usages à travers les cultures et les générations. Une grande place est évidemment accordée à l’histoire de l’entreprise Gégé qui a placé Montbrison sur la carte du monde au cours du XX e siècle.

Quand on parle de poupées, on pense forcément aux jouets qui ont bercé l’enfance d’innombrables petites filles et, dans une moindre mesure, de garçons, à travers le monde.

En parcourant la nouvelle exposition créée par le Musée d’Allard intitulée Poupée n’est pas jouer , on constate que ces petites représentations aux allures d’être humain ont aussi endossé des rôles sociétaux de premier ordre.

« Un support de réflexion et d’analyse sur des phénomènes d’ordre historique, anthropologique, médical, social… »

Des centaines de petites poupées sont ainsi exposées par thématiques au premier étage du musée montbrisonnais. Attention, plangonophobes - mot désigné pour qualifier ceux qui ont une crainte des poupées - s’abstenir.

« L’exposition est consacrée aux différentes fonctions que peut prendre la poupée dans notre société quand elle n’est plus un simple jouet destiné aux enfants, présente Laurence Paris, directrice du musée. Elle devient alors support de réflexion et d’analyse sur des phénomènes d’ordre historique, anthropologique, médical, social ou artistique. »

Des poupées de mode, fabriquées au début du XX  siècle portant les répliques miniatures des vêtements des grands couturiers à celles de guerre, outils de propagande en passant par les « dagydes » qui servent à jeter des sorts dans la sorcellerie occidentale, ou les poupées de soin qui poussent l’imitation du poupon jusqu’au battement de cœur, elles ont joué ou jouent des rôles bien différents.

Dans cette exposition, une salle entière est consacrée à la saga Gégé, célèbre marque de poupées qui a fait la gloire de Montbrison de 1933 à 1979. C’est le fruit de la restitution de « la grande enquête Gégé » menée par Béatrice Guillier, doctorante à l’école des hautes études en sciences sociales durant huit mois (lire Le Pays du 7 décembre 2023). Une immense fresque court sur les murs de la salle, indiquant les grandes dates de l’entreprise montbrisonnaise, mises en regard avec l’histoire nationale et celle du jouet.

Six panneaux thématiques réalisés à partir des 51 témoignages réalisés par Béatrice Guillier, racontent la vie de l’entreprise, les innovations et les brevets déposés et le travail des femmes au sein de l’entreprise, à une époque correspondant au début de l’émancipation féminine.

Des témoignages audio d’anciens salariés de l’entreprise sont également à écouter. « L’objectif est de faire connaître au plus grand nombre l’impact de cette entreprise sur le Montbrisonnais », souligne Laurence Paris.

Un passionné a composé une symphonie pour Mily

Un pan entier de la présentation des poupées Gégé a été donné au musée par Michel Bosc, un collectionneur invétéré de ces jouets. « Ce Parisien est tombé amoureux de la poupée Dolly, si bien qu’il les a absolument toutes achetées, raconte la directrice du site. Il n’en manque pas une. » Près de 300 figurines sont ainsi présentées dans une armoire avec, en voix off, les commentaires de M. Bosc. Musicien à ses heures, il a également composé une symphonie à la gloire de la poupée Mily.

Un couple de Toulonnais a aussi contribué à enrichir cette exposition en prêtant quelques jouets estampillés Gégé entièrement rénovés. Ces passionnés animent un blog en ligne sur lequel ils expliquent qu’ils aiment acheter des poupées abîmées et les remettre en état. Autant de curiosités qui ne laisseront pas les visiteurs de cire. 

En pratique. Lancement de l’exposition Poupée n’est pas jouer samedi 13 et dimanche 14 avril avec un jeu participatif avec le Barvard qui proposera des discussions et des jeux autour d’un verre durant les deux jours à 14 heures. Suivront trois conférences : « Les poupées folkloriques : moins traditionnelles qu’il n’y paraît (14 h 30) ; « Pourquoi les poupées peuvent faire peur ? » (15 h 30) ; La grande enquête Gégé (16 h 30).


 


 

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